Second Life: un pionnier en déclin

Bien avant les Bitcoins, dès le début des années 2000, le "jeu" #SecondLife a été pionnier dans le domaine des monnaies virtuelles, en proposant ses "Linden dollars"...

Le #LindenLab a bien été le précurseur de monnaies virtuelles, à l'instar du #Bitcoin... une monnaie que l'on pouvait obtenir en dépensant de l'argent réel ou en vendant ce que l'on avait construit auprès d'autres joueurs (essentiellement des terrains). Une pratique à la limite de la légalité qui, au final, a porté préjudice au développement de ce "#métavers"...

A cause de cette monnaie considérée (de fait) comme "non légitime", voire  illégale, car génératrice de #spéculations, de fraudes diverses, voire de blanchiement de sommes parfois considérables... (notamment par le biais de #casinos pilotés par des #cartels asiatiques), permetttant de multiplier les enjeux), sans aucun contrôle possible par les #institutions gouvernementales occidentales...
De fait, c'est en 2009 que le pic d'utilisateurs connectés simultanément sur Second Life a été observé, atteignant 88 200 au premier trimestre 2009 (ces chiffres, difficiles à obtenir, préfigurent une lente décroissance et sont même contestés...). 
En 2010, #LindenLab licencie un tiers de ses employés. En novembre 2010, la société communique encore sur le nombre de comptes existants (selon elle, autour de 21,3 millions), mais ne donne plus d'informations sur les utilisateurs actifs au quotidien... en conséquence, elle ferme à l'époque son département dédié aux solutions sécurisées, et licencie un tiers de ses effectifs....
Le monde académique a lui aussi abandonné Second Life pour des solutions dédiées ou des solutions plus simples comme la mise à disposition de vidéos de cours en ligne. C'est par exemple le cas d'#Harvard, de l'Université de New York et de #Stanford... mais aussi de #DELL, #IBM, ou bien de la #NASA...


#secondlife #lindendollar #lindenlab #bitcoin

Italie : promotion culturelle sur SL

Des structures flottantes, quelques palmiers plantés ici et là, de luxueuses villas comme sur la Riviera. Nous sommes en Italie. Foisonnant mélange. Un peu Milan , un peu Capri. Bien en vue quelques lourds 4x4 rangés derrière une galerie commerciale. Des créatures qui font leur shopping pour dénicher des chaussures fines dessinées par des designers milanais. A la limite de l'île, une vaste zone bordant la mer, des panneaux épars plantés ici et là...

Assez discrètement, en mars 2007, le Ministère italien des Affaires Etrangères a ouvert son Institut culturel expérimental. Selon les termes employés par les initiateurs, cette institution virtuelle est sensée devenir la "vitrine" du Département de promotion culturelle du ministère de tutelle. Un département qui coordonne en réalité pas moins de 90 Instituts culturels italiens à l'étranger. A son actif, plus de 9 000 évènements organisés chaque année.

Les espaces modulaires sont en chantier permanent et les organisateurs s'activent autour des installations. De jeunes artistes bénévoles donnent un coup de main. Ils se déplacent en buggy. Amusant lorsque l'on sait qu'il est en principe plus rapide de se déplacer en usant de ces capacités de survol, voire de ces "landmarks" (points repères de géolocalisation). Le résultat est bluffant et beau. Les espaces modulaires surplombent la mer...

A voir, l'exposition On The Edge Of Vision qui présente des oeuvres d'artistes contemporains. La qualité des reproductions déjà accrochées en dit long sur le sérieux avec lequel la chose est envisagée. Les oeuvres contemporaines, tableaux et photos sont d'une réelle qualité (haute résolution). Mais Enrico Watanabe, le responsable du projet, assisté par Archimedix Bulan s'inquiète du vandalisme ambiant. Il a eu vent de ce qui se passe dans la zone française de Bretton Island (siège du comité de soutien de la candidate socialiste française).

Les organisateurs craignent quelques manifestations d'opposants à ce site expérimental, voire d'aggressions lors des vernissages. Un peu exagéré sans doute. Mais, même vituelles, retrouver des toiles taguées ou des objets et autres particules actives sur le terrain dénoterait dans le paysage. Une plate-forme inédite sur Second Life qui devrait de toute façon donner un élan à la promotion de la création italienne : art contemporain, design, architecture et patrimoine culturel. A visiter sur Second Life (Eup 136, 136, 55). Tableau de Nicola Verlato "there is no place like home" huile sur toile, 2006

Second Life... Ambiance

Force est de constater que l’ambiance entre anglo-saxons dans certaines zones préservées de #SecondLife reflète leur naturelle retenue... sortir le yacht aux abords de #Nantucket, faire du surf sur les plus beaux spots, rien que pour le plaisir devant l’entrée de l’immeuble d’architecture contemporaine ; rentrer dans un loft, comme en week-end, occuper des « #mansions » de luxe, la ferrari garée devant l’imposant portail ; un château peut-être. le soir on s’habille chic pour aller au concert… comme c’est harmonieux.

Le Linden dollar se convertit en toute valeur à partir de #SecondLife, les transactions et ordres boursiers (à partir des cotations fournies par Reuters par exemple, avec une borne interactive abritée dans un « virtuel » #WallStreet. Mais bon, interdit aux moins de quatorze ans… comment vérifier de toute façon ; SL dispose bien d’une zone pour les ados mais il va bien falloir en contrôler les accès : violences, incivilités, croyances et sectes, racisme et communautarisme radicaux parfois, jeux d’argent, et une grande place réservée à l’érotisme, voire la pornographie, au sado-masochisme et autres (photo de catalogue en vente sur SL).

La #prostitution tient aussi le haut du pavé. Les rabatteurs n’ont plus besoin de traîner dans les rues, la même est reproduite à l’identique sur SL, à Rome comme à Paris ou Tokyo. L’internaute est vite en ligne sur des vitrines, etc. Certes depuis la béta de 2002 Second Life a gardé son côté « see, sex and sun », à l’image de ce qu’ont sans doute voulu au départ les créateurs, par ailleurs la plupart universitaires californiens. Mais avec l’irruption d’internautes étrangers à ce monde, autant de types de projections sociétales, centres d’intérêt, approches culturelles, positions politiques, parole ouverte ou non.

D’un côté, #SL est assez « sexe, mensonge et piège à gogo » ; d’un autre, le modèle, au delà de sa dimension technologique, s’affirme être un bel outil de simulation de la globalisation en matière d’échanges sur cette planète. Au delà, une plate-forme d’essai qui sert tous les futurs acquéreurs et reproducteurs du modèle qui sont gageons-le en train de définir leurs stratégies. La mise en relation par l’image et le son en virtuel 3D est en train de bouleverser la communication des hommes, autant que le passage de l’analogique au numérique.

IBM Linden Lab Second Life

Depuis que Big Blue s'est recentré sur les services, l'irruption de la firme de White Plains dans SL est logique. Et les choses sont allées grand train depuis que The Register annonçait les plans "secrets" de la firme dès septembre 2006. Et comme IBM ne fait pas les choses à la légère en matière de business system development, la jeune équipe du Linden Lab a d'emblée bénéficié de prestations à forte valeur ajoutée. Offertes même pour certaines en guise de bons procédés. IBM voit grand et utilise Second Life comme outil de formation pour un millier de ses salariés éparpillés sur la planète.

Notamment un système avancé de traduction en temps réel et des outils de visio conférence, indispensables pour mettre en relation les internautes du monde entier. IBM France est de l'aventure aussi. Les bases de déploiement furent lancées sous la houlette du boss des développeurs Ian Hughes, pour la circonstance parachuté Metaverse Evangelist entouré d'une escouade de beta-testeur dans un modeste chalet situé en plein centre du Monde SL. Les ingénieurs maisons s'en sont donnés à coeur joie en modélisation. Des expérimentations dont le Linden Lab va continuer à bénéficier pour maintenir sa croissance. Reporter Friedkin
ndlr : les dernières news sont accessibles via la colonne de tags à gauche, concoctée par obsnews second life... confirmé par l'Agence France Presse Philip Rosedale, fondateur de SL et de Linden Research Inc, cède la place à Mark Kingdon, ex-directeur général d'Organic Inc, une agence américaine de communication numérique